- motel
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• 1946; mot angl. amér., du rad. de motor (car) « automobile » et hotel♦ Anglic. Hôtel situé au bord des routes à grande circulation, aménagé pour recevoir les automobilistes de passage. « nous entrons dans le Nevada. [...] Enfin les premiers motels s'allument » (Beauvoir).moteln. m. Hôtel aménagé pour servir de gîte d'étape aux automobilistes.⇒MOTEL, subst. masc.Hôtel situé au bord des routes à grande circulation, mais hors des agglomérations, et offrant toutes facilités d'hébergement aux automobilistes de passage. On sait beaucoup moins ce que sont réellement les motels. En général, on insiste sur le fait qu'ils constituent des gîtes d'étapes confortables au long des interminables itinéraires des États-Unis. (...) ils répondent mieux que l'hôtel classique au désir de l'automobiliste de rester près de sa voiture pour simplifier les problèmes de bagages et de rangement (...). On dit enfin que la vogue des motels au voisinage des villes s'explique par la relative tolérance qui y règne au sujet des réglementations de police (JOCARD, Tour. action État, 1966, p.113).Prononc.:[
]. Étymol. et Hist. 1946 (Les Temps modernes, 8 sept., 446 ds HÖFLER Anglic.); 1955 le premier «motel» français (L'Aurore, 22 août, 2 c-d ibid.); 1965 (Nouvelles normes du classement des hôtels de tourisme, modifiant l'arrêté du 14 avril 1953 ds Le Monde, 6 avril 1965, p.19). Empr. à l'anglo-amér. composé de la re syllabe de motor «moteur» et de la finale de hôtel, terme créé en 1925 pour désigner de nouveaux types d'hôtels pour la clientèle motorisée (motor hotels) construits le long de l'axe routier reliant San Diego à Seattle (cf.NED Suppl.2 et REY-GAGNON Anglic.). Bbg. HUMBLEY t.2 1974, p.610.
motel [mɔtɛl] n. m.ÉTYM. 1946; mot anglo-amér. créé en 1925 par un architecte pour un hôtel de San Luis Obispo (Californie), du rad. de motor (car) « automobile », et hotel.❖♦ Anglic. Hôtel situé au bord des routes à grande circulation, aménagé pour recevoir les automobilistes de passage.1 (…) nous entrons dans le Nevada. La nuit est tombée et rien ne rompt la monotonie de la route sauvage. Enfin les premiers motels s'allument (…) Il y a la plus grande variété dans ces villages artificiels : les uns sont en style mexicain, d'autres évoquent des igloos, d'autres des cottages anglais. Avec leurs lumières au néon, leurs pelouses, leurs bosquets, on dirait des parcs d'attraction ou des dancings fleuris; c'est une déception de penser qu'il y a là seulement des chambres et des lits.S. de Beauvoir, l'Amérique au jour le jour, p. 145.2 (…) cette maison; elle avait un très beau parc, que longeait malheureusement, à présent, la déviation des poids lourds. C'est par là aussi qu'on allait faire le motel, vous savez, ces casernes sur le bord des routes, la nouvelle mode (…)C. Rochefort, le Repos du guerrier, p. 19.❖DÉR. Motelier.HOM. Motelle.
Encyclopédie Universelle. 2012.